un patrimoine arboré horticole à preserver !

De plus en plus de projets urbains préconisent la stricte utilisation d’une végétation indigène. Limiter les projets urbains à cette seule « liste » est une erreur fondamentale.

En effet, la végétation arborée indigène n’est pas adaptée à tous les espaces. Nous avons la chance de posséder un riche patrimoine horticole qui mérite d’être conservé et utilisé correctement.

Fagus sylvatica “Dawyck Gold” arbre fastigié planté en 1983 au Jardin botanique de Dublin (port colonnaire). C’est un patrimoine horticole.

Les tilleuls, platanes, robiniers faux-acacia… n’étaient pas indigènes à la base, ils ont été assimilés avec le temps. La question est : « Quand un arbre devient-il indigène ? »

Des études démontrent que nos essences indigènes auront des difficultés avec les changements climatiques et il est déjà conseillé dans certains cas d’utiliser des essences exotiques adaptées et maitrisées pour anticiper des développements à long terme par une diversification.

Une solution est de favoriser le patrimoine indigène et principalement avec une richesse génétique locale en restant ouvert aux autres arbres (exotiques et patrimoine horticole).

Une proposition :

En zone d’habitat ou zone de parcs au plan de secteur, les essences indigènes ne sont pas la panacée car elles ne sont pas adaptées à toutes nos contraintes urbaines ou nos envies. L’utilisation d’essences adaptées issues de notre riche patrimoine horticole et les exotiques sont intéressantes car elles permettront de réaliser des projets durables et variés.

Par contre, il est impératif de privilégier les essences indigènes en zone de bois, espaces verts, agricoles, industrielles… car celles-ci créeront une cohésion et une transition du paysage.

Néanmoins, il faudrait prévoir de laisser une dérogation possible pour la réalisation de projets thématiques spécifiques.

Ne fermez pas les portes trop rapidement

https://boommeester.be/patrimoine-horticole-et-exotique-des-solutions-durables/