Étude historique sur le parc de Monceau-sur-Sambre

Madame Odile De Bruyn (Docteur en Histoire) a réalisé une étude historique sur le parc de Monceau-sur-Sambre.

Cette étude rassemble l’histoire du jardin en un seul document et reprend les quatre périodes principales :

1. Le jardin médiéval

2. Le jardin régulier

3. Le jardin à l’anglaise

4. Le jardin paysager de style Second Empire

Voici un extrait du travail particulièrement  intéressant, qui corrigera certaines histoires :

 

 » [… Il a souvent été écrit, dans la littérature de type touristique, qu’André Le Nôtre, l’architecte de jardins de Louis XIV, était le dessinateur du parc de Monceau-sur-Sambre. Cette affirmation, qui s’appuie sur la tradition selon laquelle le roi-soleil aurait séjourné au château de Monceau en 1667, lors du siège de Charleroi, n’est nullement vérifiée.

Les recherches récentes menées à l’occasion de la célébration du tricentenaire de la mort de Le Nôtre en 2000 ont permis de faire la part des choses entre les vraies et les fausses attributions de jardins au dessinateur du parc de Versailles. Le fait que Le Nôtre n’ait laissé que peu d’écrits et que la plus grande partie de ses dessins ait aujourd’hui disparu ne facilite pas la tâche des chercheurs. Comme l’a souligné Aurélia Rostaing, dans un article au titre suggestif « Les jardins à la française : une auberge espagnole ? », il convient d’établir une distinction entre  » les attributions faites de son vivant, ou peu de temps après sa mort, par des contemporains ayant connu Le Nôtre ou ayant pu connaître ses petits-neveux, ses commanditaires ou leurs descendants ; et les attributions, datant pour la plupart du XIXème siècle, qui ont été recueillies au moment où l’on célébrait le tricentenaire de sa naissance « .

Si l’on s’en tient aux dessins originaux de Le Nôtre et de ses proches collaborateurs, à ses lettres autographes et aux témoignages provenant de sources d’Ancien Régime (correspondances et mémoires émanant de témoins directs, guides de voyage…), la liste des œuvres que l’on peut attribuer à l’architecte de jardins de Louis XIV est limitée à quelques dizaines d’exemples répartis entre la France, l’Angleterre, le Piémont, l’Allemagne, la Hollande et la Suède ; aucun de ces cas ne concerne donc le territoire de la Belgique actuelle…]  »

L’étude a été publiée dans son intégralité dans les Documents et Rapports de la Société Royale d’Archéologie, d’Histoire et de Paléontologie de Charleroi.

Société Royale d’Archéologie, d’Histoire et de Paléontologie de Charleroi

Société Royale d’Archéologie, d’Histoire et de Paléontologie de Charleroi

 
Claude Vael, président de la Société Royale d’Archéologie, d’Histoire et de Paléontologie de Charleroi (rue de Montigny, 101 à B-6000 Charleroi) m’informe que l’ouvrage est disponible auprès de l’ASBL.

 e-mail : archeologiecharleroi@hotmail.com

 Cette étute est également la base indispensable qui permettra à la Ville de Charleroi de commander un schéma directeur afin de s’autoriser à envisager la retauration et la modernisation de son magnifique parc en connaissance du passé !